8 Réponses à 5 points à checker avant de lancer sa startup aux USA
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Le blog de Patrick Hannedouche
Chroniqueur tout terrain
8 Réponses à 5 points à checker avant de lancer sa startup aux USA
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Je ne suis pas non plus un spécialiste des USA mais ce sont des points qui me semblent frappés du bon sens.
Merci pour cet éclairage qui font ressortir quelques spécificités françaises ou Européennes:
-1- Le premier VC du monde, ce sont les ASSEDIC.
-2- Les coûts de la R&D ont drastiquement diminué en France grâce au statut de JEI et au CIR
-3- Le coût de la vie est aussi une des clefs de l'implantation, pour preuve Berlin qui attire pour cette raison les start-ups. Evidemment ce n'est pas le seul critère !
Bonjour,
bonne rapide analyse qui reflète bien ce que j'ai pu constater lors de mon "séjour exploratoire" en mai dernier dans la baie de SF.
Oui, la transpiration de l'entrepreneuriat qui jaillit de toute part dans ce petit coin du coin du monde est très attirante et vraiment motivante.... Oui, c'est le CEO qui est le mieux placé pour voir sur place et se faire une vrai idée... Et oui, il faut partir les poches remplies pour avoir le droit de développer quelque chose sur place QUI SOIT UTILES AUX AMÉRICAINS 😉
J'ajouterai que si comme moi vous avez plusieurs pistes de développement de votre projet démarré en France, c'est un bon moyen pour rapidement voir ce qui fait réagir les gens du coin, habitués à voir sortir de terre des projets novateurs à la pelle.
Ainsi, pour ma part, j'ai pu mettre à l'épreuve mon pitch, choisir l'offre métier et les produits techniques à pousser parmi les multiples pistes que j'envisageai, valider l'intérêt de prospects autres qu'en France, valider quels attributs de valeurs étaient bien compris par le marché, détecter des opportunités d'extension du marché que je cible, trouver d'autres moyens de "vendre mon projet" auprès d'investisseurs, retrouver le goût à la création de business plans, et développer mon côté "initiateur de relations"..... EN UNE SEMAINE !
La grande force de la baie, c'est qu'on constate que c'est possible d'accélérer et on identifie vite les actions prioritaires sur lesquelles focaliser car le retour de l'environnement macro-économique est hyper rapide...
Au final, bien que je partais initialement voir sur place si le transfert pur et simple de mon projet français vers les USA était une voie pour accélérer, je suis revenu avec la confirmation qu'il fallait bien jouer une partie de l'aventure aux USA, mais que le bon mix était la combinaison d'une structure française (R&D) et d'une structure US (commercialisation) pour développer le projet avec un maximum d'atouts.
J'ai aussi découvert que finalement, vu la richesse et rapidité d'apprentissage sur place, j'avais un "besoin naturel" d'organiser un séjour récurrent en Californie pour mettre à l'épreuve mes avancées pour l'instant développées en France.
Tout à fait juste, entreprendre aux USA ce n'est pas chose aisée, il ne suffit pas d'arriver avec une bouille de frenchie et un accent désastreux pour plaire et réussir, il faut travailler, persévérer et être motivé. Si en plus on a une idée géniale à proposer c'est peut être le jackpot 🙂
Bonjour,
Très pertinent, merci Patrick. Et tout ça avec une bonne dose de lean startup 🙂 https://theleanstartup.com/
As-tu du lourd à déclarer ?
Une techno, ça se construit, mais c'est toujours mieux d'arriver aux US avec du solide, ou du moins avec un pitch qui diffère des habitudes. Et je pense que c'est ça, cette orginalité, qui fait la différence, plus que le code : tout ceux qui viennent construire leur rêve d'entrepreneur dans la Silicon Valley passent leur temps à regarder ce qui se fait à coté, et à travailler pour le faire mieux. Les projets venant d'Europe sont généralement plus disruptifs, du fait de la spécifité de leur marché d'origine. Ce qui fera la différence : l'exécution. A l'américaine !
Prépare la monnaie
Pourquoi venir se faire chxxx à développer une entreprise et un produit loinde ses bases ? Faut pas croire que c'est du tout cuit, et des histoires, j'en ai a rallonge sur ceux que j'ai vu se ramasser en 6 ans en Californie. Et je garderai tout cela pour moi. On le fait parce qu'on en rêve, et effectivement on a l'argent pour ça. Si on n'est pas dans ces deux cases, mieux vaut se préparer at home et faire le pas en ayant fait ses preuves et en ayant les liquidités qui vont bien.
PS : penser venir aux US pour lever l'argent qu'on ne trouve pas en France ou en Europe ? C'est une connerie, mais un miracle est toujours possible !
Et l’équilibre ?
Une success story, ça se mérite... non, désolé, Ca serait trop facile, malheureusement. Les chances sont limitées, les Français qui ont réussi sont peu nombreux. Je parle de ceux qui ont réussi, vraiment réussi. Peu d'élus, et il y a un facteur chance qui a mes yeux est beaucoup plus déterminant dans la réalisation d'une success story. Sachez la provoquer, votre chance.
Do u speak English ?
Un vrai problème, pour passer à la vitesse supérieure, pour son confort, mais pas un point majeur.
Et mon conseil, en conclusion : ne lisez pas trop ce que les autres ont à vous conseiller sur le sujet d'une installation aux USA. C'est un sujet trop personnel, trop spécique, propre à chacun. Sondez vous vous mêmes, écoutez vos proches, effectivement, et venez faire un tour. Mais sérieusement, méfiez vous des conseils. Faîtes vous aider... utilement, et précisemment. Méfiez vous des géréralités et prenez soin d'étudier les détails. Et franchement, entre nous : pas en une semaine 🙂
Et oui : pas en une semaine 🙂 🙂
Mais pour démarrer ma démarche US et mettre en place quelques premières relations, c'était plutôt une bonne semaine "exploratoire" 😉
Bonjour,
C'est aussi ( et surement une question très naive) ce qui me fait demander:
doit-on être une start-up américaine ( immatriculée) pour pouvoir conquérir le marché américain? Je veux dire on peut très bien imaginer un petit produit français qui plairait aux USA et qui serait vendu tel quel. Faut-il tout de même s'immatriculer dans le pays?
Je suis une consultante de finance et administrative spécialisée pour le démarrage des entreprises, j'ai aidé des startups technologiques, petites et moyennes entreprises européennes soutenu par les capitaux de risque d'avoir une présence aux États-Unis en incorporant, mise en place et maintien la filiale américaine lors de la phase de démarrage.
Je suis d'accord avec les 5 points de Patrick au sujet de faire une rentree aux USA ainsi que les reponses a ceux points de Phil Jeudy. Mais vous pouvez reussir si vous connaissez bien les reseaux de bonnes services comme les miennes et possedez du courage et determination.
Je serais heureux de vous offrir gratuitement mes avis si vous anticipez de venir tenter la chance aux Etats Unis.