10 Réponses à Journal de bord et phases d’une startup : chroniques et humeurs
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Le blog de Patrick Hannedouche
Chroniqueur tout terrain
10 Réponses à Journal de bord et phases d’une startup : chroniques et humeurs
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Bravo, Bel article qui effectivement liste bien les milestones de la vie d'une startup à l'instar d'un jeu de rôle...
Peut être faut il évoquer le pari voire le non choix pour lever OU ne pas lever des fonds qui fait également partie des directions à prendre à un moment ou à un autre dans sa vie de startuper ...
Et du coup en fonction de ce choix, la plus ou moins grande liberté pour faire d'autres choix sereinement ensuite...
Merci Renaud, en effet il y a une certaine schizophrénie, voir de l'aliénation, entre effet de mode et nécessité, à confier son "destin" à des investisseurs, d'une manière ou d'une autre. Lorsqu'il ne s'agit pas de son âme d'ailleurs...Pas de précipitation, les fonds résultent comme dans l'économie d'un moyen comme un autre de se développer, une ressource financière, mais certes un peu particulière : elle nécessite de céder aussi, du pouvoir...Et là, l'orientation de la société peut en changer. Il s'agit effectivement d'un choix important, à souligner...
Concernant les levées de fonds, je souhaite mettre en avant le côté "retour en arrière impossible". Je m'explique : les investisseurs du premier tour, souvent des business angels, doivent sortir un jour...par le haut si possible, pour prendre leurs profits, éponger leurs dettes et réinvestir d'autres dossiers. Et donc laisser la place aux fonds d'investissement et ainsi de suite.
Donc, amis startuppers, réflechissez bien avant de mettre le doigt dans l'engrenage.
Bonjour Patrick, oui oui je suis d'accord avec cette logique qui empêche un retour en arrière vis à vis des BA du 1er tour...
Par contre, si tu avais investi dans une startup qui vivote depuis 3 ans et que le fondateur te propose le deal suivant :
- te racheter au même prix tes billes de départ OU
- rester mais sans mettre la pression pour obtenir une sortie immédiate : parce que le fondateur veut désormais privilégier le développement interne de l'entreprise qui peut être bcp plus long en terme de sortie, et sortir des schémas classqiues de financement 18 mois, 3 ans...
Que ferais tu ?
Je t'en pose des questions, Renaud 🙂
Plus sérieusement, mon expérience me montre que la plupart des investissements (80% ?) des business angels "vivotent" ou se terminent par une gamelle.
Dans le cas d'une startup qui vivote, il y a très peu de chances que le fondateur ait les moyens de me racheter mes parts au prix de départ et donc j'applique le 11° commandement d'un business angel les 12 commandements d'un business angel !
Sinon, essayer d'obtenir une sortie immédiate est souvent utopiste sauf si le navire prend l'eau de partout puisque le prix sera à la casse. Maintenant, oui, je mettrai la pression sur le capitaine s'il ne se révèle pas l'homme de la situation dans la tempête.
Ceci étant, n'oublions pas que :
- si la boite vivote, c'est probablement lié à une valo et des prévisions irréalistes.
- un business angel n'est pas un philanthrope.
Merci Patrick de nous faire partager ce point de vue BA (on devrait filer ce chiffre de 80% à nos dirigeants ;-)))
Ok pour mettre une "saine" pression sur l'entrepreneur, ça fait partie du jeu, mais Quid d'une situation de pivot ?
- la stratégie de l'entreprise a complètement été modifiée sous l'impulsion de l'entrepreneur qui se rend compte que le positionnement de départ (pitché et vendu au BA) n'arrivera pas à créer la traction/valeur suffisante pour un 2e tour ... et qui du coup pivotte avec encore plus d'incertitudes sur de potentielles sorties... Quelle doit être alors l'attitude du BA : encore plus de pression sur l'entrepreneur ou partir au mieux (c'est à dire dans mon cas au "nominal" pour les BA les plus "impatients" du pool d'amorçage)...?
Ah en fait (rien à voir mais comme j'avais postulé) : t'as déjà choisi ton rédacteur "startup story" ? qui est l'heureux élu ?
Renaud,
Pour le débat, j'attends que d'autres angels ou startuppers y participent pour l'enrichir et j'interviendrai au fur et à mesure.
Concernant "startup story", un peu de patience, l'analyse des nombreuses candidatures est en cours.
Bonjour Laurent,
Super billet sur la dure vie d'une entreprise en mode "startup", bravo!
Mais quid de l'argent nécessaire juste après l'étincelle? En faut-il beaucoup? D'où vient cet argent? Est-ce toujours les économies des fondateurs ou bien y a-t-il d'autres sources comme le love money par exemple? Voire même des BA?
j'ai tendance à penser: "non détenteur d'au moins 2 ans d'économies s'abstenir" ou alors "jeunes startupers: retournez vivre chez vos parents en attendant de générer vos premiers euros de CA". Dans ce cas, ça réduit quand-même fortement le spectre des "could-be entrepreneurs", n'est-ce pas?
Merci Jérôme ; j'aurais tendance à penser "à chaque situation, son mode de financement et de risque". Comme on ne s'improvise pas entrepreneur, c'est la même chose pour l'aversion au risque et aux choix de financement. Le bon sens est de toujours privilégier la "meilleure source au meilleur ROI", quand on a le choix évidemment.
J'aime à penser qu'on ne se lance jamais sans une petite "réserve" qui finance au moins la première ébauche du BP : économies, prêt familial, d'honneur, crowdfounding (kickstarter...), réseau de proximité...Chaque prêteur attention aura probablement des exigences, à moins que vous ne tombiez sur un milliardaire passionné qui s'ennuie...Bonne chance !
Très bon article, qui décrit bien les innombrables problématiques des jeunes entreprises.
Bonne continuation.