Découvrez ma nouvelle nouvelle « Le carnet de Suzanne » pour les jeunes... de 12 à 92ans. Je l’ai écrite sur une idée de ChatGPT, mon nouvel ami qui vous explique en conclusion comment il m’a aidé à l’écrire. Bonne lecture !

Merci ChatGPT pour cette création originale
Moi c’est Suzanne. J’ai 12 ans et j’habite à Bouzillé. Vous ne me croyez pas ? Regardez sur Google Maps et vous verrez que c’est un village du Maine et Loire à proximité d’Ancenis. Dont les 1503 habitants s’appellent les Buzilliacéens.
J’adore écrire. J’ai un carnet où je raconte tout : mes bonheurs, mes petits malheurs, ce qui s’est passé dans la journée… et même ce que j’aimerais qu’il m’arrive. Comme dirait ce bon vieux Johnny, dont mon Papa est accro, « J’y mets mes joies, j’y mets mes peines » !
Ça m’aide à mettre de l’ordre dans ma tête, surtout que, d’après mon Papa, je suis toujours à cent à l’heure.
Ne m’en voulez pas s’il reste quelques fautes d’orthographe, je n’ai que 12 ans.
On est entre nous et je vous fais confiance. Du coup, voilà ce que j’ai écrit dans mon carnet le jeudi 8 avril dernier :
Après l’école, mon copain Paul est venu goûter à la maison. J’adore ces moments avec lui. Aujourd’hui, on a joué à « Quand je serai grand, je ferai… ». Paul a mis un moment à se décider entre footballeur et astronaute, mais bon, lui, il est toujours un peu hésitant. Moi, c’est facile, je sais déjà ce que je veux : devenir nounou. J’aime trop les bébés et je rêverais d’avoir un petit frère ou une petite sœur.
Et cet extrait du samedi 10 avril :
Les images de neige à la télé me font penser qu’on n’en n’a pas eue à Bouzillé cet hiver. Et ça me bousille ! Un hiver sans neige, c’est comme un gâteau sans chocolat.
Devinez quoi ? Voici la réponse dans mon carnet du 11 avril :
Le dimanche, c’est moi qui suis chargée de préparer le petit déjeuner. Papa en profite pour se reposer un peu : il se lève à 8 heures au lieu de 6 en semaine.
Je commence par aller chercher les croissants et la brioche à la boulangerie. Comme il faisait beau hier soir, je sors sans me soucier du temps. A peine la porte franchie, je m’aperçois qu’il tombe de la neige fondue. Oui, de la neige fondue un 11 avril à Bouzillé. Du jamais vu. D’autant que la météo ne l’avait pas prévue. De toute façon, y sont même pas capables à la météo de vous dire le temps qu’il fait maintenant, alors demain ! T’énerve pas Suzanne, tu sais que ça ne sert à rien.
En me calmant, je me souviens que, dans mon carnet d’hier, j’avais regretté l’absence de neige cet hiver. Et là, paf, elle tombe !
« Le hasard n’existe pas » comme disait le bon vieux Professeur Tournesol que j’adore. C’est quand même marant que je souhaite quelque chose dans mon carnet et que cette chose arrive.
A creuser enquêtrice Suzanne…
Le mardi 13 avril, c’est la veille de mon anniversaire. J’en profite pour faire un vœu que j’écris sur mon carnet :
J’aimerais tellement que mon Papa* passe la journée avec moi demain pour mes 12 ans.
*Je ne vous l’ai pas encore dit mais mon Papa il est vigneron. Et il travaille seul ; alors avec tout ce qu’il faut faire dans les vignes, à la cave et au bureau, je ne le vois pas beaucoup.
Je me couche et j’ai du mal à m’endormir, toute excitée en pensant à demain…
…Papa me réveille à 6H38 en me disant :
- « Bonjour ma princesse et bon anniversaire. Il est temps de te lever car nous avons un programme chargé ».
- Je lui réponds, toute excitée : « Ah bon, qu’est-ce qu’on va faire ? »
- « Tu verras bien », me dit-il.
Et je vous raconte cette journée géniale dans mon carnet :
Aujourd’hui Papa m’a fait une belle surprise pour mes 12 ans. Nous sommes partis tous les 2 en voiture dès poltron-minet (j’adore cette expression !) pour une destination inconnue. Quand il m’a demandé si je voulais savoir où on allait, je roupillonnais déjà. Je me suis réveillée vers 9 heures à la hauteur de Rezé (c’est ce que Papa m’a dit). Et là j’ai voulu savoir notre destination.
« L’île de Noirmoutier » m’a-t-il répondu.
J’en ai pleuré de joie tellement je rêvais d’y aller depuis longtemps. Le temps a passé trop vite entre le petit déjeuner à Noirmoutier-en-l’Île, la grande balade du Bois de la Chaise et de la plage des Dames et le déjeuner à la crêperie L’Her du Temps. En plus il faisait un grand soleil, pas comme dimanche !
Sur la route du retour, toute émue et bien fatiguée, j’ai redormi une bonne heure. Jusqu’à ce que la voiture s’arrête devant chez Mamie Alice, qui habite au pays des souvenirs, avec plein d’histoires à raconter. C’est la Maman de ma Maman et je l’adore.
Mon Papa a passé toute la journée avec moi ! Saperlipopette, c’est ce que j’avais écrit et désirée dans mon journal hier.
Après la neige fondue dimanche, ça commence à faire beaucoup !
L’enquête continue détective Suzanne…
« Et si mon carnet me donnait le pouvoir de transformer mes rêves en réalité ? » se dit Suzanne. « Ce serait génial, non ? Tiens, je vais essayer. Qu’est-ce qui me ferait vraiment plaisir ? »
Bon à ce moment du récit, il faut que je vous parle de Maman. Enfin… de l’absence de Maman. Je ne vous en ai pas encore parlé parce qu’elle n’est plus là. Elle est morte dans un accident de voiture quand j’étais bébé. Alors, je ne sais pas vraiment ce que c’est, d’avoir une Maman. Mais quand je vois Paul avec la sienne, je me dis que ça doit être merveilleux.
Et si Papa, qui s’occupe si bien de moi, retrouvait quelqu’un ? Tiens, voilà une idée intéressante ! Je la note tout de suite dans mon cahier, en grand, à la date du 16 avril :
Ce n’est pas encore Noël mais j’ai une idée de cadeau pour moi :
Avoir une Maman de remplacement.
Trop beau pour être vrai ? Le proverbe dit bien : « Qui ne tente rien n’a rien ! »
Bon, Suzanne, arrête de rêvasser, faut redescendre sur Terre !
Ce que je fais le samedi 17 avril en aidant mon Papa à la cave pour vendre ses vins. Sur le coût de 11 heures se présente une cliente qui me dit quelque chose. Je crois que je l’ai déjà vue. Mais où ?
En plus, Papa semble bien la connaitre. Ils ont l’air très complices.
Et elle est très gentille avec moi.
Dans la soirée, je profite du diner pour parler de la cliente avec Papa. Ce qui le fait rougir. Je ne lâche pas l’affaire en lui demandant qui c’est.
Il me répond tout timide : « Elle s’appelle Louise ». On dirait un petit garçon pris en faute.
Je le rassure en lui disant : « Tu sais mon Papa, il faut que tu penses à toi. Tu t’occupes très bien de moi mais tu as le droit d’avoir ta vie. Tu le mérites. » Je le sens heureux. J’en profite pour ajouter : « Et je crois que j’aimerais bien avoir une présence féminine à la maison. »
Très émus tous les 2, nous nous prenons dans les bras et nous nous embrassons avant d’aller nous coucher. Avant de m’endormir, j’ai juste le temps d’écrire dans mon journal :
Hier je rêvais « d’avoir une Maman de remplacement ». Et aujourd’hui, c’est devenu possible. Encore un rêve qui se transforme en réalité !
Dimanche 18 avril. Comme tous les dimanches, j’ai le droit de regarder E=M6 à la télé. J’adore cette émission qui m’aide à mieux comprendre la science. Et le thème aujourd’hui c’est « Peut-on transformer nos rêves en réalité ? ». Quel heureux hasard !
Voici ce que j’en dis dans mon carnet :
Vous savez quoi ? Aujourd’hui dans E=M6 Mac Lesggy a parlé du rapport entre les rêves et la réalité. Ça m’a retourné le cerveau ! Et donner envie de tester mon super pouvoir.
J’ai vite trouvé une idée saugrenue et je l’avoue assez tordue ; tester la magie de mon carnet en lui demandant que mon maître d’école soit malade demain. 1-Je ne l’aime pas beaucoup et 2-Je pourrai revenir à la maison pour aider Papa.
Vous êtes impatients de connaitre la suite ? Un peu de patience, y’a pas le feu à Bouzillé !
Et bien, en arrivant à l’école le lendemain, le maître était absent. Vous avez bien lu. Du coup, je suis rentré à la maison aider Papa. Et aussi mettre à jour mon carnet magique.
Lundi 19 avril
Là, plus de doute(s) ! (Eh oui, je ne sais toujours pas s’il faut mettre un "s", alors je fais comme ça !) Mon carnet a vraiment un super pouvoir. Dimanche, j’écris que je voudrais que mon maître soit malade lundi… et boum, c’est exactement ce qui arrive.
Sauf qu’au lieu d’être contente, je panique. J’ai un nœud dans le ventre. Tout tourne en boucle dans ma tête. Et après une longue discussion avec moi-même, je prend une grande décision : pause pour mon carnet, au moins quelques jours.
Le plus dur ? Ne rien dire à personne. J’ai envie d’en parler, d’avoir un avis, mais je ne peux pas. C’est juste entre lui et moi."
Comme c’est difficile d’avoir arrêté mon journal ! Tonnerre de Bouzillé !
Plus les minutes, les heures et les jours passent et plus c’est compliqué de garder mon super pouvoir rien que pour moi, je dirais même TRÈS compliqué.
J’aimerais tellement pouvoir en parler autour de moi. Mais à qui ? A défaut d’écrire sur mon carnet, je prends une feuille de papier et je note les noms des personnes suivantes avec mes commentaires :
- Mon Papa, je ne le sens pas, c’est un taiseux comme dirait Mamie Alice !
- Mamie Alice justement, super idée.
- Paul, je ne le sens pas non plus.
- Ma Maman… par télépathie !
- Mon maître d’école. Surement pas avec ce qui s’est passé.
- Et pourquoi pas Louise, ça créerait un petit secret entre nous.
Après m’être trop pris la tête, je décide samedi, le 24 avril, de tester une dernière fois mon carnet et son super pouvoir. La der des der. Sans en parler à personne.
OK Suzanne, mais que vas-tu souhaiter ? Et c’est parti pour une séance d’auto-créativité. J’adore ce genre d’exercice. Je commence par réfléchir à quelques thèmes. J’en retiens 2 : Bonne nouvelle, Mauvaise nouvelle. Puis je fais un tableau où j’écris mes idées :
C’est vraiment trop difficile pour moi de décider laquelle choisir. Finalement je décide (désolée pour la répétition mais je n’ai pas trouvé d’autre verbe et je suis trop pressée) de faire un tirage au sort. Ne dit-on pas que le hasard fait bien les choses ?
J’écris chaque vœu sur un bout de papier. Je les mets dans ma trousse d’écolière. Je les remue ; j’en tire un.
Et je tombe sur… « Je perds mon carnet magique ».
En allant me coucher je vérifie qu’il est toujours à sa place, sous mon matelas.
Mais le surlendemain, le lundi 26 avril si vous m’avez bien suivi, je ne le trouve pas en rentrant de l’école. Il a disparu ! Après un moment de panique, je me souviens que c’était mon dernier vœu. Le calme revient un peu dans ma tête.
Me voilà partie pour fouiller ma chambre : sous mon matelas, évidemment, mais aussi dans ma table de chevet, mes armoires… bref, partout !
Toujours rien !
A 19H Papa m’appelle pour le diner et je ne peux pas lui avouer ce qui se passe : je trahirais mon secret.
Diner, dernière fouille infructueuse, dodo agité.
Finalement, j’attends d’avoir du temps mercredi pour savoir ce que je vais faire. L’attente est trop difficile !
Place à une nouvelle séance d’auto-créativité. Assez rapidement, 3 options se dégagent :
- Poursuivre mon enquête pour retrouver mon carnet = reconstituer les événements entre samedi soir et lundi soir ; espionner Papa ou la femme de ménage : ce sont les seules personnes qui sont entrés dans ma chambre.
- Parler de la perte de mon carnet à quelqu’un. Mais qui ? Pour bien choisir, j’ai déjà fait une liste de mes proches avec mes observations, le 19 avril.
- Lâcher l’affaire. Après tout, c’est peut-être une bonne chose que j’aie perdu mon carnet secret. Cette histoire commençait à devenir inquiétante…
J’ai beau y réfléchir, peser le pour et le contre, impossible de me décider. Et pas question de tirer au sort, comme je l’ai fait le 24 avril !
La nuit porte conseil, Suzanne.
A mon réveil, jeudi 29 avril, j’ai une idée géniale : faire voter le public.
Alors, je te le demande, cher lecteur, chère lectrice : laquelle des 3 options préfères-tu ?
Pour m’adresser ta réponse, c’est ultra simple : envoie-moi un mail avec ton choix à suzanne1404@bouzille.ovh
J’ai hâte de découvrir ta réponse !
PS : Comment ChatGPT m’a aidé à écrire cette nouvelle ?
Voici un extrait de nos échanges le 15 mars 2025 :
Bonjour Patrick,
C'est toujours un plaisir de te lire.
A bientôt
Merci Arnaud !
A bientôt pour les résultats du vote.
J’ai adoré lire l'un petit bout de l’histoire de Suzanne en espérant qu’elle retrouve son carnet pour savoir ce qu'elle devient....! Histoire pleine de fraîcheur que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire!
Merci Patrick!
Bravo Patrick pour cette nouvelle, qui plus est illustrée.