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Voici maintenant une méthodologie.1) Axe n°1 : la chaîne de la valeur
Ce concept enseigné dans toutes les business schools est un des rares qui ne soit pas "pipeau". Je n'aime pas la définition de Wikipédia car elle le polarise sur l'avantage concurrentiel. Je préfère partir du problème client résolu : écouter de la musique où que je sois, me déplacer en ville de façon écologique, etc. Ensuite, il y a deux types d'entreprises : celles qui couvrent toute la chaîne pour résoudre le problème client et celles qui se concentrent sur un de ses maillons.2) Axe n°2 : définir un second critère
Ce doit être un axe clivant, qui coupe en deux pour ainsi dire tous les acteurs. Par exemple, dans le cas de Madmagz, le service proposé comprend de l'impression ou pas. Ce pourrait aussi être approche logicielle vs approche service. Dans la téléphonie mobile, ce peut être l'usage ou non d'Internet.3) Définir les concurrents
Ce sont les acteurs qui apportent le même type de solution que vous, même si c'est au moyen d'une approche différente; par exemple une agence de communication peut réaliser des brochures mais on peut aussi en faire sur le site de VistaPrint.4) Définir les produits de substitution
Ce sont les solutions alternatives utilisées par les clients pour résoudre leur problème. Cette partie est à soigner particulièrement car c'est là, dans l'ombre, que l'ennemi est tapi ! Ainsi, au lieu de réaliser une brochure pour présenter sa société, on peut créer un blog, un magazine, etc. Et voilà ! Nous sommes prêts à faire un dessin.

Concis et concret, merci pour ton article!
Le point numéro 4 est souvent oublié et pourtant c'est l'un des plus importants.
Quand on propose une solution innovante c'est primordial de savoir comment font actuellement les consommateurs pour résoudre le problème auquel on veut s'attaquer.
Et bien souvent on découvre le pire des concurrents...les habitudes des consommateurs 🙂
Allez je me fais de la pub pour un article de mon blog qui traite de ce sujet et qui rejoint ce point numéro 4 😉
Savoir cerner ses concurrents, que ce soit avant le lancement d'une activité ou pendant son développement est primordial. Et comme vous le dîtes si bien : elle peut venir de n'importe où.
Prenons la peine de nous tenir informé : de bonnes idées ou des collaborations fructueuses pourraient même en naître !
Vous parlez d'or, les amis... Pour moi cependnat, tout concorrent identifié est un de mes partenaires, mais qui ne le sait pas ou ne le croit pas.
Partenaire sur quoi, en quoi, sur quel terrain de chasse ? That's the question...
Une conversation "sérieuse" peut éclairer les pistes et permet de savoir si le "Win/Win" est bien là, tout en restant attentif aux diverses tentations de prises de pouvoir de l'interlocuteur, s'il nous sent très faible, là où il est très fort.
J'aime bien, moi aussi, MadMagz, et sa progression sur un territoire semé d'embûches : la communication inter personnelle et collective.
Raison de plus de m'y intéresser, voire d'en parler à de futurs "acheteurs" ou "partenaires" ?
Chi va piano, va sano...
Le tout est d'arriver, comme dirait Patrick, "Juste à temps" !
Je n'ai pas été alerté par WordPress et, du coup, je ne découvre vos commentaires que maintenant. Merci donc.
@Cédric
Oui, c'est un des premiers murs auquel se heurte l'entrepreneur : le monde tourne sans son idée géniale !
En effet, André et Stéphane, ce n'est pas en vain que l'on emploie parfois le mot-valise coopétion, cf. Samsung et Apple !
La veiille est indispensable et c'est tellement compliqué de se tenir au courant des nouveautés de tous ces concurrents. Mieux vaut faire appel à des spécialistes qui maitrisent ce type de travaux!